une symbiose parfaite

Le poisson-clown vit étroitement associé à une anémone de mer qu'il ne craint pas, car il sécrète un mucus qui l'immunise contre les cellules urticantes de l'anémone. Le petit poisson-clown trouve refuge dans les tentacules de l'anémone ; de son côté, il entretient et nourrit l'anémone et même repousse les gros poissons qui s'attaquent à cette dernière !

Tu as aussi la symbiose crevette / gobie en eau de mer qui est très intéressante.

La CREVETTE aveugle et le GOBIE : Un grand classique du COMMENSALISME !! On vous le citera partout. La Crevette (Aveugle...) est une excellente "foreuse" de terrier. Sans le GOBIE (qui reste en contact permanent avec elle via ses antennes) elle serait très vulnérable aux prédateurs. Sans la CREVETTE, le Gobie n'aurait pas de terrier où se réfugier...sans compter la nourriture ramenée à la "maison"! A la naissance, la petite Crevette ne connaissait pas le Gobie....A sa naissance, le petit Gobie ignorait jusqu'à l'existence de la Crevette et ce qu'elle pourrait lui apporter dans une Association bénéfique aux 2 espèces. En conclusion, bel exemple de COMMENSALISME ! MERCI SAMSARA

Citation :

Le commensalisme (du latin cum-, « avec » et mensa, « table », e.g. « compagnon de table ») est un type d’interaction biologique naturelle et fréquente ou systématique entre deux êtres vivants dans laquelle l'hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal : il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (le bénéfice de cette relation n'est pas réciproque).
Le commensalisme est une exploitation non-parasitaire d'une espèce vivante par une autre espèce.

oupss dsl ont a rien vu lol

Cette magnifique image prise à 422 m de profondeur présente plusieurs associations entre les espèces. Le bernard l'ermite trouve refuge auprès du corail dont les polypes urticants sont rétractés. Ce même crabe est aussi en partenariat avec une anémone épisymbiotique qui trouve refuge dans la coquille.

Superbe coiffure!
LOL

mdr et oui la nature fait de belle chose

Sous l'eau, pas de taxi ! Certains n'hésitent pas à s'accrocher aux autres pour leurs déplacements. Le rémora dont la nageoire dorsale agit comme une ventouse se colle aux requins pour profiter des restes de nourriture que ces derniers ne manquent de laisser choir lorsqu'ils dévorent une proie. De nombreux gastéropodes choisissent de passer leur vie accrochés le long des mâchoires des baleines pour profiter des stocks de plancton que ces dernières filtrent et subvenir ainsi à leurs besoins alimentaires. Oui, il ne s'agit pas de partir en week-end à la campagne mais bien de profiter de l'autre pour se nourrir ou se protégé

Se laver les dents est aussi important chez les poissons que chez nous ! Encore un mutualisme bien répandu sous la mer. On connaît bien le labre rayé de bleu, blanc et noir qui s'acharne autour du mérou ou la crevette nettoyeuse qui se fera un plaisir de débarrasser ses voisins de tous les délices qui encombrent leurs corps. En tout, une cinquantaine d'espèces de poissons (poissons papillons juvéniles, poissons anges…), une dizaine de sortes de crevettes, un crabe et un vers assurent ce travail le long du récif. Et là, tout le monde profite ! Le nettoyeur se nourrit de tous les "débris" qu'il trouve sur la peau, dans les branchies et dans la bouche de ses "patients" et ces derniers se débarrassent de leurs parasites, peau mortes, déchets alimentaires et autres détritus qui les encombrent.
Pas de violence, même les murènes se montrent respectueuses envers les nettoyeurs et laissent ces derniers pénétrer jusque dans l'intérieur de leurs bouches sans même penser à leurs estomacs ! Des mimiques et attitudes sont codifiées pour que l'échange se fasse en toute tranquillité. Par exemple, les labres nettoyeurs exécutent une danse pour signifier leur disponibilité alors que les candidats au "lavage", s'ils sont des prédateurs potentiels, altèrent leur robe afin de montrer qu'ils ne sont pas en chasse, mais juste en attente d'un "coup de brosse".
Ces stations de nettoyage sont si célèbres et si efficaces (un labre nettoyeur peut exercer une centaine de fois par jour) que des poissons de pleine eau et même des tortues font des kilomètres pour venir se refaire une beauté.

Entre mâle et femelle, encore une bonne raison de se lier pour la vie. Mais, chez le Ceratide Abyssal ou la bonellie, pas question de divorce. Une fois rattaché à la femelle, le mâle devient incapable de survivre de façon autonome. Ses organes digestifs disparaissent, sa mobilité s'atrophie. Le mâle se réduit alors à un simple organe sexuel alimenté par la femelle et uniquement capable de produire à la demande les spermatozoïdes nécessaires à la reproduction.
Pour la bonellie et différentes familles de poissons abyssaux, le mâle est finalement incorporé dans le corps de la femelle (sous l'épiderme ou dans l'utérus). Pour les poissons des grands fonds vivant dans un milieu où la faible densité de population rend hasardeuse la rencontre entre les deux sexes, cette stratégie offre un moyen d'optimiser les chance de reproduction de l'espèce tout en conservant la formidable invention qu'est la sexualité en matière de brassage de gènes et donc d'inventivité et d'évolution au sein de l'espèce. Quand les aléas de la vie rendent incertain la rencontre sexuelle et donc la reproduction de l'espèce, la vie commune entre sexes opposés reste encore la solution la moins hasardeuse. .

vraiment passionant !!

Oui !! Vive l'eau de mer !

merci a vous 2

beau sujet Csimpson bravo

merci dams