Nom scientifique : Symphysodon discus Heckel
Nom commun : Discus ou Discus de Heckel du nom de la personne qui l'a découvert en 1840.
Famille : cichlidés
Origine : Brésil, cours central de l'Amazone (Manaus, Teffé), Rio Negro et Xingù.
Taille : 20cm à l'age adulte.
Différences sexuelles : Pas de réelles différences connues a l'heure actuelle.
Maintenance : Le Discus émerveille tout le monde de part sa beauté et ses couleurs qui lui sont bien spécifiques. Néanmoins ce poissons bien qu'exceptionnel n'est pas à mettre dans n'importe qu'elle bac. Cette espèce fait l'objet d'une sélection très élaborée pour obtenir aujourd'hui une grande diversité de coloration: "cobalt", "turquoise", rouge "pigeon-blood"... Des concours sont aussi réalisés à travers le monde permettant de sélectionner les plus belles variétés. Il faut savoir aussi que pour les formes rouges, on ne doit pas confondre les poissons vraiement rouges et ceux qui le sont devenus à cause de la nourriture qui leur a été fournie. Les discus vraiement rouge ne sont que rarement sur le marché car ils n'ont pas encore été génétiquement stabilisés.
Il faut le maintenir dans un bac d'un volume minimum de 300L réel(compter 50L par poisson) par groupe d'au moins 5 individus où une hiérarchie s'installera, ce qui permettra au dominant de répartir sa domination sur plusieurs autres individus. sans cette hierarchisation, le Discus n'est pas viable très longtemps et finira par se laisser mourrir. Ils ont mauvais caractère et par conséquent le volume du bac permet aux plus dominés de se cacher et évitera les baggares violentes qui peuvent blesser de manière important les poissons.
Le discus est un poisson craintif, et timide. Il faudra par conséquent le placer avec des poissons de petites tailles pacifiques comme les Nez Rouge et cardinalis, on peut aussi le faire cohabiter avec des ancistrus ainsi que des corydoras. Certains cichlidés nains comme le Papiliochromis ramirezi. Il est vivement déconseiller de les mélanger avec les Scalaires bien que beaucoup d'aquariophiles le fasse, effectivement, le Discus etant un poisson assez craintif il ne serait pas maintenu dans des conditions optimales.
Eau : Contrairement à ce que l'on peut penser, le Discus n'est pas un poisson fragile, mais il demande une qualité d'eau irréprochable. ph entre 5,7 et 6,5 gh inférieur à 8 et une température entre 28°c et 29°c.
Nourriture : Le Discus est un poisson pour lequel il faut varier la nourriture, artémias, nauplies, larves de moustiques, Tubifex, vers de vase. Ils s'alimentent tout commes les Ancistrus, de matières végétales, concombre, courgettes,....
Reproduction : En couple, bac de ponte de 200L à 300L pour une hauteur d'eau de 50cm au moins avec des supports de pontes verticaux comme les connes en terre cuite. Une lumière tamisée et un environnement calme. Une eau à 30°c et un ph=6.5.
Le couple frai sur un support solide vertical ou oblique. Après éclosion, les larves sont attachées au substrat par de courts filaments. Cinq jours apres l'éclosion les alevins commencent a nager. les deux partenaires se relaient pour recevoir l'ensemble des alevins car la peau des parents sécrète une substance blanche qui leur sert de nourriture.
Au bout de quelques jours les alevins commencent à chasser d'autres nourritures telles que les nauplies d'artémias.
Les difficultés de l'élevage résident soit dans le cannibalisme des parents, soit dans le fait que le corps des parents ne sécrete pas assez de substance nutritive, les alevins mourrant alors de faim.
Pendant des dizaines d'années, ce poisson fut considéré comme une rareté. Ce n'est que dans les années 60 que les premières reproductions ont été réussies.
On distingue aujourd'hui les vrais Discus (S. Discus), les Discus Bleu (S. Aequifasciatus) et les Discus Brun (S. Aequifasciatus Axelrodi). L'élevage est le meme pour tous mais il est cependant plus difficile pour le S. Discus.
Alors que l'espèce est originaire d'Amérique du Sud, la plupart des spécimens vendus dans le commerce proviennent d'élevages asiatiques et européens. Ceci présente, entre autre, l'intérêt de limiter le prélèvement dans le milieu naturel